Lyrisme de l'iris
Cette semaine, l'iris a encore ma préférence, je l'observe le matin, et le soir, chaque jour qui s'écoule le transforme sans d'étranges anamorphoses.
A peine entré dans l'Antichambre de la Nuit, l'Iris secoue sa grosse tête bleutée, ses longues oreilles veloutées vibrent au moindre son qui les effleure. |
![]() |
Enfin seul dans la pénombre du crépuscule, l'Iris déploie les orbes délicates et ourlées de se smultiples langues aux papilles avides et frémissantes . |
![]() |
A l'affût de la Vie tapie dans la Pénombre, l'Iris se penche de part et d'autre, son regard acéré transparaît sous sa coiffe de Chapelier Fou. |
![]() |
Le puissant tropisme qui l'anime remodèle son corps polymorphe, mimétisme issu d'une mémoire biologique antédiluvienne. L'Iris devient Etoile aux bras de Lumière. |
![]() |
Les Astres qui peuplent l'Infini au dessus de lui attirent ses membres engourdis par l'arrivée imminente des Ténèbres. Ton son être se dresse, pédoncules étranges dressés vers le Firmament. |
![]() |
A peine sorti des ultimes lueurs du Jour, l'Iris enfin apaisé replie son manteau nocturne avant de s'assoupir dans des songes cotonneux et aussi mystérieux que lui-même. |
![]() |
Je vous remercie pour vos visites régulières
et vos commentaires qui m'encouragent à renouveler
ces séries hebdomadaires de photos.
Bon week-end à toutes et à tous
YVES